Présidentielles 2017 et la crise grecque (le chiffon rouge électoral de l’UE et…les gouvernements sortants)
«Nouvelle zone de turbulences pour la Grèce et ses créanciers» titre d’un côté Manon Malhère dans le Figaro Premium d’hier.
Dans son article sur un air de «tout va très bien Madame la Marquise» il est question de retour en Grèce à une situation budgétaire inquiétante nécessitant «de nouveaux tours de vis» qui passe mal dans les populations et qu’un «nouveau plan d’aide de 7 Milliards d’euros est prévu» pour y faire face.
Et, pour illustrer toutefois et par ailleurs que « personne n’a intérêt à laisser les négociations s’envenimer », d’ajouter que d’après Pierre Moscovici les Allemands ne souhaitent pas laisser traîner les choses. Ils ont d’autres soucis: leurs élections, Trump»…
Tandis que ces mêmes Européens sous d’autres voix via d’autres presses quand ce ne sont pas des mêmes, se montrent plutôt alarmistes en direction de la France qu’ils menacent ouvertement pour des raisons électorales de rejoindre la Grèce si les électeurs étaient tentés de voter en défaveur de leur politique et des gouvernements qui la soutiennent.
Quand en outre on se souvient que non sans raisons Yanis Varoufakis, l’ancien ministre grec des finances dénonçait que les responsables au premiers niveaux de l’UE savaient que la Grèce ne remplissait pas les critères d’entrée dans la Zone Euro, que leurs rapports étaient faux et que en substance la Grèce avait tous les ingrédients pour devenir le cheval de Troie de l’UE pour instrumentaliser les autres pays tels que la France touchés comme la Grèce par une dette publique abyssale, comment douter que la crise grecque n’est pas le chiffon rouge de l’UE et des gouvernements sortants dont ils se servent sans avoir à les agiter en douce. C-à–dire de façon très peu voyante mais comme par hasard surtout en pleine période électorale.