Le mouvement En Marche de Macron: Le LR et le PS en pire réformation. Il a été le ministre de l’économie dans le gouvernement de Valls, ne l’oublions pas.
Certes, ne l’a-t-il été que peu de temps. Mais justement: en tant que ministre de l’économie, son rôle n’était que transitoire.
Comme le montre d’ailleurs son ascension fulgurante à ce poste très élevé alors qu’il était inconnu du grand public, et au delà, la veille de sa nomination, n’a-t-il pas été choisi pour faire parler de lui alors, le mettre en valeur et permettre ensuite à Hollande de le propulser pour qu’il devienne le candidat aux Présidentielles comme pseudo-rénovateur de la vie politique plutôt que pour briller de tout son éclat à son travail de ministre.
De même aussi que le montre aussi son ascension non moins fulgurante dans les sondages dans la course à la mandature suprême actuelle.
Macron n’est pas l’homme dont le pays a besoin qu’on veut nous faire croire. Il n’est pas cet homme. Il en est même très loin. Il est l’homme de ceux qui veulent que la politique qui a conduit le pays à la ruine pendant 40 ans continue; de ceux qui comprennent très bien qu’il en serait ainsi mais qui font semblant de voir en lui le soit disant rénovateur… ce, par intérêt et non par conviction; il est l’homme aussi de ceux qui croient pouvoir trouver le grand homme politique derrière celui qui bénéficie d’une image rassurante. Tant pis pour eux, c’est à croire, que son vrai côté ne se révèle très-très sombre quelques mois après quand il serait trop tard.
Est-ce si compliqué de comprendre cela. Que ce soit au LR ou au PS, les deux partis de gouvernement qui règnent de la façon peu glorieuse qu’on sait depuis plus de quarante ans, leurs états major peinent à rassembler dans leur propre camp respectif.
La récupération des déçus du camp adverse ne suffit plus pour reprendre la main. Et toutes les ficelles pour puiser ailleurs sont usées.
Quant à se remettre en cause et éviter que ça serve à alimenter le siphon du FN ou autre, ils n’ont plus d’autre recours que d’aller chercher à l’intérieur de leur propre camp quelqu’un qui puisse jouer un rôle de rénovateur.
De là l’intronisation de plus en plus ancrées de leurs candidats par le biais des Primaires. De là donc la percée de François Fillon mais aussi de celle beaucoup plus dangereuse de Emmanuel Macron. Si avec François Fillon tout est loin d’être idyllique on sait où on va. Avec Emmanuel Macron, c’est la concrétisation de « Nuit-debout » version » Bon-chic bon genre ».
Macron est (plutôt) l’homme continuateur de la hollandie, celui dont elle a besoin.c’est la concrétisation de « Nuit-debout » version » Bon-chic bon genre », disais-je. Plus que cela, c’est même Nuit-Debout à lui tout seul.
C’est pourquoi il ne rassemble pas: il essaie de mettre ensemble toutes sortes de gens d’un peu de tous les bords. Ni gauche, ni droite comme il dit. Bien sûr quand quarante ans de démocratie bafouée ont épuisé l’une et l’autre.
Son jeu n’est alors de faire de la politique que par une approche transversale politique par définition la pire qui soit…
D’aucuns disent qu’il n’a pas de programme. D’autres qu’il tarde à le présenter. Est-ce possible qu’un banquier très au fait des questions économiques se montre à deux mois du premier tour si peu bavard à ce sujet?
OUI! Car son programme ne peut être aussi peu rénovateur qu’il est inavouable : son programme n’est assurément que la suite de celui de Hollande.
Et son intérêt est d’en faire état le plus tard possible, vraisemblablement quand ceux qui le suivent plus ou moins malgré eux pour la plupart auront perdu toute objectivité comme cela se passe très souvent en pareille élection.