Ma réaction sur democras hier:
«L’économie néolibérale, un fantasme? Il faut assez peu informé ou assez peu sincère ou plus ou moins les deux pour dire ça. Que Robin consulte d’abord le dictionnaire pour voir que le terme de néolibéral(qui se rattache au libéralisme économique et politique n’est pas un fantasme mais bien une réalité.
Chacun peut ignorer cette réalité. Et la nier – c’est « notre droit », « notre liberté » mais c’est là qu’est le fantasme: ce qui fait qu’on cherche à échapper à son emprise ou qu’on a pas tous les éléments pour l’affronter. D’un dictionnaire à l’autre, les définitions varient quelque peu et restent toujours assez neutres. Aussi faut-il après les avoir consultés, se lancer dans d’autres recherches pour pouvoir s’en faire une idée plus précise.
Hélas! notre opinion repose le plus souvent pour ne pas dire de plus en plus sur des données surtout affectives. Il suffit alors de connaître celle de quelqu’un qui nous est proche et en qui notre confiance ne fait aucun doute pour croire avoir formé son opinion qui n’est autre qu’un positionnement.
Lequel se fonde bien sur quelque chose de tangible tout de même, mais ça ne dépasse pas alors comme compréhension de la réalité que se qui se situe sur le dessus du panier. C’est à dire 10 à 15 % de la réalité. Donc, très peu : la part qui ne concerne que la réalité sensible.
Que vaut de répondre non à cette question de manière aussi catégorique quand notre approche de l’économie néolibérale reste… de 80 à 85 % ignoré volontairement ou non? Peu selon moi.
Que dit de l’économie néolibérale le dictionnaire. Le Petit Robert, pas grand-chose mais tout de même. Il dit que c’est « une économie qui admet une intervention limitée de l’Etat ». Le Larousse pas guère plus bavard dit que c’est « une Doctrine qui veut rénover le libéralisme en rétablissant ou en maintenant le libre jeu des forces économiques et l’initiative des individus tout en acceptant l’intervention de l’État ».
l’économie néolibérale de mon point de vue maintenant. C’est le primat de l’économie ou l’affairisme d’Etat s’est substitué à l’affairisme économique que le libéralisme a fait prospérer par le biais de la loi du plus fort par mesures technocratiques interposées au nom de la liberté et au détriment de la justice sociale, des attentes légitimes des citoyens… (remise en cause permanente et arbitraire des droits, des lois, des acquis…).
Je suis donc d’autant plus opposé à l’économie néolibérale que je désapprouve le libéralisme qui le précède dont il est à l’origine et qui a conduit à la démocratie de façade dans laquelle nous nous trouvons.»
Enfin bref!