En ce qui me concerne, je crois qu’au lieu de dire « Si un humain n’est pas d’accord avec toi, laisse le vivre« , je proposerais plutôt de dire « si un humain n’est pas d’accord avec toi, ne le laisse pas mourir« .
Car n’est-il pas que laisser vivre se traduit très souvent par laisser mourir. Combien d’enfants ont mal fini dont les parents écoutaient entre autres des pédopsychiatres leur demander dans les années quatre vingt de les laisser vivre… ou qui ne laisse pas vivre ne serait-ce ceux qui meurent dans la rue… C-à-dire: obtenir le contraire du but recherché quand on veut laisser vivre en se montrant humain; soit, ne pas traiter l’autre en tant que semblable comme il se doit mais de façon trop superficielle. Ne sommes-nous pas alors trop dans l’ornement plus que dans la remédiation…
Parce que je crois aussi que c’est cela qu’il faut retenir surtout du fait que si chaque humain est unique dans l’univers, c’est que les hommes sont semblables et devraient être traités comme tels, et comme tels que de prendre soin d’eux reviennent à n’en laisser surtout aucun mourir: un parallélisme loin du d’un niveau voulu… « en parole, en pensée, par action et par omission » comme le prouve la chosification dont ils font de plus en plus l’objet… la démonétisation de la parole dont on ne donne de valeur qu’à la hauteur de la situation qu’on occupe, à la place qu’on a dans la société… ou au rôle qu’en haut lieu on veut nous faire jouer…
Et n’est-ce pas comme cela qu’on en fait trop pour les uns, pas assez pour les autres et qu’au bout du compte, rien ne marche comme il se devrait, la seule chose qui pourtant importe le plus pour que vaille notre action…
(1) Cal Sagan, Astronome américain (New York 1934 -Seattle 1996)Ses travaux concernent les planètes (études de la surface, l’atmosphère). Il s’intéressa également au problème de l’origine de la vie et à l’existence de vies intelligentes en dehors de la Terre. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique et de science fiction. Petit Robert des noms propres.