Depuis 2012, on élit moins un président qu’on reconduit un système. C’est la logique même. Un manège en marche qui cessera quand suffisamment de citoyens comprendront l’impensable régime des grands-élus et ex grands-élus sous la coupe duquel est le pays, des majorités artificielles aidant se modifient et que chacun à sa façon en subit les dures conséquences – pendant combien de temps encore: nul ne le sait.
À coup sûr pourtant en 2012, Nicolas Sarkozy ne voulait pas être réélu. Rappelons-nous. Bien qu’impopulaire à cause de ses cinq ans de pouvoir très contesté, François Hollande n’avait aucune chance contre lui s’il n’avait pas fait (volontairement contre lui-même) du Lepen notamment aux Sables-d’Ollones. Mais dans cette hypothèse, il n’aurait pas pu tenir cinq de plus sans devoir revoir sa politique: celle du système qui l’avait pressenti en 2007 comme étant le mieux placé pour le reconduire. À coup sûr également en 2012, c’est François Hollande qui devint le candidat du système. Il eut – aussi invraisemblable que ça paraisse à beaucoup de gens – pour tâche de préparer l’arrivée d’Emmanuel Macron en 2017, avec la loi Khomri de près-réforme du code du Travail, La loi Taubira sur le Mariage Pour Tous, etc… Ne reste plus qu’assez de citoyens le comprennent maintenant: et c’est tout le problème. En attendant, voilà à coup sûr pourquoi Emmanuel se fiche des élections présidentielles en 2022…